• Permet de spéculer sur l’appréciation de la pierre tout en réduisant son impôt sur le revenu ;
• Un montant investi facilement ajustable en fonction de ses projets de défiscalisation ;
• Les avantages de la SCPI de rendement.

• Des rendements plus faibles que la SCPI de rendement classique ;
• Un investissement quasiment illiquide car l’avantage fiscal n’est pas transmissible ;
• Les inconvénients de la SCPI de rendement.

Les SCPI de défiscalisation regroupent principalement les SCPI Pinel, SCPI Malraux et SCPI déficit foncier. Elles permettent de bénéficier des avantages fiscaux liés aux dispositifs susnommés tout en bénéficiant des avantages de la SCPI de rendement : tickets d’entrée accessible (à partir de 1000€), finançable par un emprunt immobilier, un risque plus faible grâce à un portefeuille immobilier diversifié et une gestion déléguée à 100%.
En contrepartie, dans le cas des SCPI Pinel et SCPI Malraux, il est nécessaire de conserver les parts pour une durée minimum (6 à 12 ans) pour bénéficier de l’avantage fiscal. La SCPI Pinel permet de bénéficier des avantages fiscaux du dispositif Pinel : une réduction d’impôt sur le revenu de 12, 18 ou 21% en fonction d’une durée d’investissement de respectivement 6, 9 ou 12 ans. De même que pour l’investissement « physique », la réduction d’impôt est calculée sur un montant plafonné à 300.000€. La SCPI Malraux permet de bénéficier des avantages fiscaux du dispositif Malraux : une réduction d’impôt représentant 30% du montant des travaux éligibles. Dans le cas d’une SCPI, il est important de se renseigner sur la quote-part allouée par la SCPI aux travaux éligibles afin de calculer le plafond et le montant de la réduction d’impôt.
De même que pour l’investissement « physique », la réduction d’impôt est calculée sur un montant plafonné à 100.000€ par an et 400.000€ au total. Les parts doivent être conservées au moins 9 ans pour bénéficier des avantages fiscaux. La SCPI déficit foncier permet de générer, grâce à des travaux importants, un déficit foncier imputable sur son revenu global (c’est-à-dire imposé à l’impôt sur le revenu) dans la limite de 10 700€ et sur ses autres revenus fonciers au-delà de ce montant et pour l’éventuelle part représentant les intérêts d’emprunt. La part non utilisée est reportable sur les 10 années suivantes.
Les parts doivent être conservées au moins 3 ans pour bénéficier du déficit foncier.