• Se constituer un patrimoine ;
• Permet de spéculer sur l’appréciation de la pierre ;
• Tout ce qui ne se calcule pas : le plaisir d’avoir un chez soi, de pouvoir le décorer à l’envie…

• Perte de mobilité ;
• La qualité du logement diminue car on ne peut pas s’offrir le bien dans lequel nous sommes actuellement locataires ;
• En cas de future mise en location du bien, le bien idéal pour sa résidence principale n’est peut-être pas le bien idéal pour un investissement locatif ;
• Le plus souvent, la résidence principale devient l’unique support d’épargne (apport et mensualités).

Il est tout à fait possible d’investir dans l’immobilier avant d’acquérir sa résidence principale.
Dans les grandes villes, de plus en plus d’actifs peinent à acquérir leur résidence principale en raison de la forte hausse des prix depuis les années 2000. A Paris, avec un prix moyen de 10.000€ / m2, un couple sans apport ne peut espérer acquérir qu’un 2 pièces en s’endettant sur 20 ou 30 ans et pourra donc préférer être locataire dans le quartier de son choix plutôt que propriétaire d’un bien de moins bonne qualité.
Faire le choix de rester locataire ne vous interdit pas d’investir dans l’immobilier pour développer votre patrimoine.
Vous pouvez faire des simulations sur ipalio afin de vous guider dans vos choix. Le rendement locatif dans les grandes villes est assez faible, ce qui signifie que les loyers ne sont pas très élevés par rapport au prix de la pierre, ou que le prix de la pierre est très élevé par rapport aux loyers : dans les deux cas, le rapport est favorable aux locataires.
Le rendement est d’autant plus faible que la surface augmente car le prix d’un bien est proportionnel à sa superficie, ce qui n’est pas le cas du loyer : un T2 ne se loue pas le double d’un studio, mais il coûte à peu près le double à l’acquisition.
Par conséquent, vous pouvez comparer le rendement locatif du bien que vous envisagez d’acquérir en tant que résidence principale (en simulant un loyer) et le comparer aux autres opportunités d’investissement immobilier qui existent. L’acquisition d’un bien immobilier a un coût d’entrée important dont les frais d’acte (souvent appelés « frais de notaire » et d’environ 8%), les éventuelles commissions d’agence et les frais bancaires et de garantie pour la mise en place du prêt.
Si vous pensez revendre rapidement sans perte, il faudra que votre bien s’apprécie suffisamment (d’au moins environ 10%). En immobilier, il est souvent plus sûr de miser sur le rendement plutôt que sur la plus-value. Si vous projetez de mettre en location votre résidence principale, il faut au préalable l’avoir envisagée comme un investissement locatif et donc avoir fait tous les calculs inhérents à un tel investissement.
Par ailleurs, il faut garder à l’esprit que les revenus locatifs sont imposables et il n’est donc pas possible de considérer que 100% des futurs loyers perçus permettront d’être affectés au remboursement des mensualités d’emprunt. La résidence principale génère de nombreux coûts liés non seulement à l’acquisition du bien (intérêts d’emprunt, frais d’acquisition…) mais aussi à son exploitation (charges de copropriété, taxes foncières, travaux d’entretien…).
Tous ces éléments doivent être pris en compte pour définir le coût complet de la résidence principale et l’effort financier nécessaire.
En conclusion, vous pouvez également comparer ce coût complet aux loyers que vous payez actuellement afin d’arbitrer au mieux la location vs la propriété de votre résidence principale.